A Agra, dans un restaurant avec un type assis à la même table.
- J’ai été à Paris et à Tours l’été dernier.
- Ah ouais ? C’était bien ?
- Ouais, j’y étais avec ma copine. On a été à Paris et à Tours.
- A Paris avec ta copine ? T’es un romantique alors ?
- Ouais ! C’était très romantique. Elle a adoré.
- Et t’as vu quoi à Paris ?
- On a pris un bateau. Le billet coutait 12 euros et tu pouvais descendre autant de fois que tu voulais, visiter et prendre le bateau suivant. C’est comme ça que j’ai vu l’église brésilienne.
- Une église brésilienne ?
- Oui, tu connais pas ?
- Non, je crois pas.
- T’habites pas Paris alors !
- Si, si, je te jure.
- C’est pas possible que tu connaisses pas cette église. T’habites pas Paris !
- Si, si, je t’assure. C’était une grande église ?
- Oui.
- Elle était pas à côté d’un fleuve cette église ?
- Oui, c’est ça.
- Elle s’appelerait pas “Notre-Dame” l’église brésilienne ?
- Si, voilà c’est ça !… C’est pas une église brésilienne ?
- Non, je crois pas. Mais bon, je suis pas sûr. Et Tours c’était comment ?
- Tours c’est beaucoup mieux que Paris.
- Ah bon ?
- Oui, c’était plus petit, c’est mieux.
Dans un bus à Jaipur. Assis à côté d’un homme torse-nu.
- Bonjour, ce bus va bien à “Amber Palace” ?
- Yes.
- Y en a pour combien de temps ?
- Yes.
- Euh… vous y allez aussi ?
- Yes.
- Vous vous appelez comment ?
- Yes.
- Enchanté.
Très belles photos avec les regards qui en disent longs, échanges rapportés avec humour et une certaine tendresse, on les entendrait presque parler. Continue…
quel délice tes dialogues d’Indes ce sont de brèves rencontres pour nous avec”eux”pour moi avec toi je deviens une assidue!!!bravo
Un peu de légère et de douceur dans ce monde de brute. Quelle délice!!
je découvre… et apprécie de flâner entre dialogues, photos, impressions furtives, couleurs… et petites tranches de vie de l’autre bout du monde, si proches et si loin… merci
entendu en Inde. Parole d’expat!
Deux jeunes hommes boivent une bière, ou deux, et s en vont retourner chez eux, en scooter.
Sur le chemin, un barrage, un barrage de policiers.
Un officier les somme de s’arrêter. D’une feuille de journal, il fait un corné. Il mime au chauffeur du scooter de souffler dans ce corné de papier.
Il renifle, en vitesse, l’haleine récolté. Se gratte la tête.
Apres quelques secondes de réflexion, l’officier libère le conducteur, le seuil d’alcoolémie est respecté!